« Le cours des événements, pas plus que le mouvement des astres, ne dépend de quiconque, bien sûr. Sommes-nous pour autant impuissants devant cet ultimatum permanent ? L’impuissance nous décharge de notre responsabilité, mais envers qui ? Envers les autres ; mais nullement envers nous-même. » Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le Grand Reich envahit une multitude de pays, grands et petits ; le tour vient du royaume ancestral, minuscule et glacé de Cédric X. Le roi et ses sujets baissent la tête et subissent le joug de l’envahisseur. Le vieux roi voit tous les jours s’amenuiser la liberté, le sens de ce qui a constitué non seulement toute sa vie, mais aussi celle de sa lignée, qui remonte fort loin dans les brumes du temps. Longtemps, lui et ses sujets vont accepter l’humiliation, courber l’échine, jusqu’au jour où dans la petite nation, également, les juifs sont tenus de porter l’étoile jaune.
« L'Heure du roi, perle d'intelligence, de drôlerie et de désespoir feutré. [...] L'Heure du roi est non seulement une merveille d'écriture ciselée mais aussi une parabole subtile sur le libre arbitre, la valeur d'un geste et le prix d'une action. » Fabrice Gaignault,Lire
« Rescapé des samizdat, le roman de Boris Khazanov L’heure du roi devrait faire partie du patrimoine de l’humanité ! Vous n’êtes pas près d’oublier ce texte, pur bijou d’humanité »
Dominique Durand, Le Canard enchaîné
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